vendredi 26 février 2010

Le redécoupage Marleix en Ille-et-Vilaine

Le redécoupage ajoute ici une huitième circonscription. L'agglomération rennaise est désormais ventilée entre quatre sièges, au lieu de trois précédemment, et les ciseaux d'Alain Marleix ont gerrymandrisé la nouvelle 2e circonscription.
1ere circonscription (Rennes-Sud)
Cette gagne un canton, Bruz, et échange celui de Rennes Sud-Ouest contre le Sud-Est. Sur le papier, la droite est légèrement favorisée par l'opération. Le noyau originel de l'ancienne 1ere (Rennes Le Blosne, Bréquigny et Centre-Sud) est composé de cantons n'ayant jamais élu de conseiller de droite depuis 1958. Les deux nouveaux penchent légèrement à droite sur cette période, mais Bruz vote socialiste depuis 2004 et Rennes Sud-Est depuis 1998. Bref, le remodelage ne fera sans doute, au mieux, que ralentir la dynamique de gauche dans ce secteur n'ayant jamais succombé à une seule vague bleue depuis 1988. La question centrale, au PS, sera de savoir qui succédera au sortant Jean-Michel Boucheron.
2e circonscription (Rennes-Est)
Composée de morceaux des anciennes 2e, 5e et 6e, cette circonscription est joli exercice de salamandrisation (gerrymandring). Elle forme une espèce de croissant allant des deux cantons péi-urbains d'Hédé et Liffré, en passant par l'agglomération rennaise. L'objectif semble être de retirer l'électorat urbain des 5e et 6e. Résultat: la gauche est circonscrite dans ce secteur. Elle a toujours tenu le canton de Betton, depuis sa création en 1992, et ceux Cesson-Sévigné, Hédé et Rennes Nord-Est penchent vers elle. Le député socialiste Philippe Tourtelier a donc peu de souci à se faire. Il devrait trouver sur sa route l'UMP Loïc Lebrun.
3e circonscription (Rennes-Nord)
Le remodelage est ici assez modeste. La nouvelle 3e se ruralise un peu, en perdant Rennes Centre-Ouest et Mordelles, et en gagnant Tinténiac et Combourg. Le rééquilibrage à droite semble peu important mais il sera suffisant pour rendre cette circonscription très tangente. Il y a donc fort à parier que reprenne l'affrontement entre Marcel Rogement, député PS depuis 2007, et l'UMP Philippe Rouault, qui l'avait battu en 2002. Sur le papier, ce dernier semble favorisé.
4e circonscription (Redon)
Cette circonscription se ruralise en perdant le canton péri-urbain de Bruz. Un redécoupage peu important mais qui va cependant fragiliser la gauche sortante. En écartant Bruz, où la dynamique se trouve du côté du PS, Alain Marleix renforce une droite encore très présente dans le secteur. Sur la carte, on constate en effet que trois cantons sur huit ne sont jamais passés à gauche depuis 1958 (en bleu), les cinq autres penchant plutôt à droite. En 2012, la question sera alors de savoir si le député socialiste Jean-René Marsac, qui est parvenu à arracher cette circonscription en 2007, aura suffisamment travaillé son implantation pour être reconduit. Il pourrait être opposé au jeune UMP Loïc Aubin, ou maire divers droite de Redon Vincent Bourguet.
5e circonscription (Vitré)
Ici aussi, deux cantons de l'agglomération rennaise, Rennes-Est et Cesson-Sévigné, ont été écartés, ce qui éloigne le secteur d'une perspective de conquête à gauche. Sur le papier, cette nouvelle 5e devient la circonscription la plus à droite. Mis à part Châteaugiron, qui a élu un conseiller de gauche entre 1994 et 2001, tous ses cantons sont restés attachés à cette sensibilité sous la Ve République. Un horizon dégagé donc pour la famille Méhaignerie, qui règne sur le secteur depuis la Libération. Pierre, député UMP sortant, pourrait passer le témoin à sa fille Laurence en 2012.
6e circonscription (Fougères)
Cette circonscription avance vers l'ouest, en gagnant les cantons de Pleine-Fougères et Saint-Aubin-d'Aubigné. Sur la durée, la sociologie électorale en sort peu modifiée, ces secteurs étant classés relativement à droite. Si l'on prend en compte la géopolitique actuelle, la gauche semble renforcée. Ce deux cantons votent pour elle depuis 1998. Surtout, à l'heure actuelle, seuls Fougères-Sud et Louvigné-du-Désert restent à droite. Cependant, les rapports de force de 2012 vont en grande partie dépendre du positionnement du député sortant, le non inscrit Thierry Benoît. Ce dernier l'avait emporté en 2007 sur l'UMP avec le large soutien de François Bayrou et de la gauche. Il a, depuis, rompu avec le MODEM. Saura-t-il une nouvelle fois séduire une gauche locale assez modérée, comptant dans ses rangs pas mal de radicaux et quelques anciens du MDR, ou se ralliera-t-il définitivement à l'UMP?
7e circonscription (Saint-Malo)
En perdant Pleine-Fougères, ce siège se réorganise autour des agglomérations jumelles de Saint-Malo et Dinard. Sur la durée, tous les cantons penchent à droite, Dol-de-Bretagne n'ayant même jamais élu de conseiller de gauche sous la Ve République. La géopolitique locale favorise un peu plus la gauche (trois cantons sur six), mais cette devra faire face sans Pleine-Fougères aux gros réservoirs de droite urbains. Sa seule chance serait de compromettre la succession de René Couanau, député (UDF puis UMP) depuis 1988 et maire de Saint-Malo depuis 1989, en jouant la carte du renouvellement.
8e circonscription (Rennes-Ouest)
Cette nouvelle circonscription est formée de chutes des anciennes 1ere, 2e et 3e. Comme presque partout dans l'agglomération rennaise, la gauche est ici favorisée. Trois cantons sur cinq penchent plutôt vers elle, et le secteur n'a que des conseillers généraux PS depuis 2004. Un fief qui pourrait être taillé sur mesure pour le nouveau maire socialiste de Rennes, Daniel Delaveau.
A quoi faut-il s'attendre...
En créant un quatrième siège dans l'agglomération rennaise, Alain Marleix semble avoir sciemment isolé le PS. Si celui-ci est bien placé pour emporter trois de ces quatre sièges, il pourrait perdre la 3e et la 5e. Mais les cartes pourraient être redistribuées dans les 6e et 7e. Au profit de qui? Il est encore trop tôt pour le dire.
Emmanuel SAINT-BONNET

mercredi 17 février 2010

Le redécoupage Marleix dans l'Hérault

En ajoutant deux sièges dans ce département en pleine expansion démographique, les ciseaux d'Alain Marleix ont globalement respecté la structure du précédent remodelage, avec cependant la volonté d'éparpiller les cantons montpelliérains, et quelques circonscriptions "gerrymandrisées".

1ere circonscription (Montpellier V, VI, VIII)

Ce secteur reste ouvert sur le littoral. Il perd les cantons I et IV de Montpellier mais gagne le VIII. Sur le papier, la gauche semble légèrement favorisée, le canton I étant le seul à pencher globalement à droite dans la préfecture. Le IV présente à peu près la même géographie électorale que le VIII: il penche globalement à gauche. Cependant, le dernier n'a été repris par le PS en 2001, le IV votant régulièrement socialiste depuis 1988. En réalité, le déséquilibre se situe davantage en faveur des communes de la périphérie que du centre-ville de Montpellier. Le centre névralgique de cette circonscription se déplace légèrement au sud-est, vers la ville de Lattes. Une commune et un canton représentés par la gauche, mais le canton a plutôt tendance à pencher à droite depuis sa création en 1992. Ce qui pourrait favoriser le député UMP sortant, Jacques Domergue. Les affrontements fratricides à gauche, lors des régionales de 2010, brouilleront peut-être les cartes. Le PS pourrait représenter Michel Guibal, ou bien le maire et conseiller général de Lattes, apparenté PS, Cyril Meunier. L'ancien député UMP (2002-2007) Christian Jeanjean, qui a conduit une liste de droite dissidente lors des régionales de 2010, pourrait encore plus compliquer le jeu.

2e circonscription (Montpellier I, III, VII, IX)

Le départ des cantons II et X est ici compensé par l'arrivée des I et III. De quoi légèrement favoriser la droite. Autant le canton X est très tangent (en gris sur la carte), autant le I penche plutôt à droite (en bleu clair). Candidat en 2007, l'UMP Arnaud Julien part avec donc un petit avantage, face au député socialiste sortant, André Vezinhet, président du conseil général solidement implanté à Montpellier.

3e circonscription (Montpellier II)

Evolution démographique oblige, cette circonscription ne garde que les cantons de Castries, et Castelnau-le-Lez, le deuxième de Montpellier étant remplacé par le troisième. Avec le départ du canton de Lunel, qui n'est jamais passé à droite sous la Ve République (en rouge sur la carte), et celui de Mauguio, qui abrite un gros réservoir de vote de gauche, c'est le canton de Castelnau-le-Lez, qui, de son côté, n'est jamais passé à gauche depuis sa création en 1992, qui devient le centre de gravité de cette circonscription. De quoi renforcer l'homme fort du secteur, le député UMP sortant Jean-Pierre Grand. Il pourrait retrouver sur sa route l'ancienne députée PS Christine Lazerges, qu'il avait battue en 2002.

4e circonscription (Lodève)

Cette circonscription, qui abrite entre autres les Cévennes héraultaises, est légèrement retouchée, mais ce redécoupage entraîne une redistribution des rapports de force locaux. Elle perd les cantons de Clermont-l'Hérault, Lunas et Pignan, et gagne celui de Mèze. Trois cantons de gauche, dont deux n'ayant jamais élu de conseiller de droite sous la Ve République, contre un canton penchant plutôt à gauche mais représenté depuis 2001 par un chasseur de CPNT, après avoir élu un écologiste. Le redécoupage, en écartant Pignan, canton périu-urbain de l'agglomération montpelliéraine, disqualifie aussi Jean-Pierre Moure, élu socialiste de la communauté d'agglomération implanté dans ce secteur, et sérieux challenger du sortant UMP Robert Lecou, implanté lui dans la partie rurale de la circonscription. Le PS pourrait donc présenter la nouvelle maire de Lodève, fraîche conquête de la gauche, Marie-Christine Bousquet.

5e circonscription (Bédarieux)

Les changements ne portent que sur des cantons solidement ancrés à gauche, n'ayant jamais élu de conseiller de droite sous la Ve République (en rouge sur la carte). Cette nouvelle 5e en gagne deux, Clermont-l'Hérault et Lunas, mais en perd trois, Florensac, Pézenas et Servian. Sur le papier, la droite est donc très légèrement favorisée, mais elle aura tout de même forte affaire avec le sortant socialiste, Kléber Mesquida, véritable homme fort du secteur. Au contraire, le redécoupage, en écartant Pézenas, approche le centre de gravité de cette circonscription de son canton de Saint-Pons-de-Thomières. L'UMP pourrait représenter Marcel Roques, à moins qu'elle ne trouve un accord avec le conseiller général centriste sans étiquette d'Olonzac, Gérard Marcouire.

6e circonscription (Béziers)

Cette circonscription reste inchangée.

7e circonscription (Sète)

Taillée autour de Sète, cette circonscription voit les départs de Frontignan et de Mèze, et l'arrivée de cantons de gauche de l'arrière-pays (Florensac, Pézenas et Servian). L'opération est ici délicate. Il s'agit de retirer de gros réservoirs de gauche pour les remplacer par des plus petits. Détenu par les communistes entre 1993 et 2007, le secteur reste fragile pour la droite. Elle peut cependant s'appuyer sur le 1er canton de Sète, qui vote pour elle depuis 1976, et celui d'Agde, désormais le plus peuplé de la circonscription, qui penche globalement à gauche mais est détenu par le Nouveau Centre depuis 2008. Deux points d'appui pour le député UMP sortant Gilles d'Ettore, qui devrait faire face à une gauche divisée. PS et PCF pourraient en effet se compter au premier tour, avec respectivement Geneviève Tapié et François Liberti.

8e circonscription (Montpellier X)

Un nouveau siège. Il recouvrira la partie est de l'ancienne 7e, avec Frontignan, augmentée des cantons de Montpellier X et Pignan. Trois cantons à la sociologie électorale très disparate. Frontignan n'est jamais passé à droite sous la Ve République, Pignan penche plutôt à gauche et Montpellier X est très disputé. La gauche part donc plutôt en bonne position pour 2012. Son principal problème ne sera d'ailleurs pas de gagner, mais de désigner le bon candidat, entre Jean-Pierre Moure, élu de l'agglomération montpelliéraine, et Pierre Bouldoire, maire PS de Frontignan. A droite, le choix pourrait se porter sur le maire UMP de Fabrègues, Jacques Martinier.

9e circonscription (Montpellier IV)

Ce nouveau siège est découpé sur une partie de l'ancienne 3e (cantons de Lunel et Mauguio) à laquelle est rattaché le canton de Montpellier IV. Trois cantons de gauche, voire-même exclusivement de gauche pour Lunel. Sur le papier, la gauche est donc favorisée, mais l'enjeu portera sur les rapports de force au sein de la communauté d'agglomération de Montpellier. Le PS investira-t-il Patrick Vignal, conseiller de Montpellier IV, ou un accord avec Yvon Bourrel, maire divers gauche de Mauguio, sera-t-il trouvé? Il faudra aussi compter avec un gros réservoir de suffrages de droite, la commune de Lunel. Son maire, Claude Arnaud, pourrait trouver le soutien de l'UMP.

A quoi faut-il s'attendre...

Tout peut arriver, au vu de la situation politique de plus en plus mouvante de l'Hérault. La dissidence du PS de Georges Frêche, président du conseil régional et ancien maire de Montpellier, depuis 2007, a accéléré cette instabilité. Globalement, la droite pourrait récupérer la 2e circonscription et gagner la nouvelle 9e, mais elle risque fort de voir lui échapper la nouvelle 8e. Incertitude totale en revanche pour la 1ere.

dimanche 14 février 2010

Le redécoupage Marleix en Gironde

Un douzième siège est ajouté aux onze existants dans le précédent découpage. Là aussi l'évolution démographique a joué, mais en dehors de l'agglomération bordelaise, car les cinq circonscriptions remodelées, mise à part la 7e, se situent toutes en zone péri-urbaine et rurale.
1ere circonscription (Bordeaux-Nord)
Cette circonscription reste inchangée.
2e circonscription (Bordeaux-Centre)
Cette circonscription reste inchangée.
3e circonscription (Bordeaux-Sud)
Cette circonscription reste inchangée.
4e circonscription (Cenon)
Cette circonscription reste inchangée.
5e circonscription (Blanquefort)
Cette circonscription reste inchangée.
6e circonscription (Mérignac)
Cette circonscription reste inchangée.
7e circonscription (Pessac)
Perdant le canton péri-urbain de Labrède, mais gardant ceux, bien plus peuplés, de Gradignan et de Pessac I et II, cette circonscription se resserre sur l'agglomération bordelaise. L'ancienne 7e, découpée en 1986, n'est jamais passée à droite depuis. Ce remodelage devrait encore plus l'ancrer à gauche. Les trois cantons restants penchent tous vers cette sensibilité. Celui de Gradignan a toujours voté pour le PS depuis sa création, en 1982. Les législatives de 2012 ne devraient donc poser aucun problème pour le député socialiste sortant, Alain Rousset, président du conseil régional. Il pourrait retrouver sur sa route le maire divers droite de Gradignan, Michel Labardin.
8e circonscription (Arcachon)
Cette circonscription, qui regroupait jusque-là tous les cantons de la périphérie sud du département, se recentre sur les trois du bassin d'Arcachon. Ce remodelage a pour conséquence de droitiser cet siège devenu de plus en plus tangent pour l'UMP. Le canton d'Arcachon n'est en effet jamais passé à gauche sous la Ve République (en bleu sur la carte). Les deux autres, Audenge et La Teste, s'ils penchent globalement à droite depuis un demi-siècle, restent assez disputés. Le premier, à droite depuis 1973, est repassé à gauche en 2004. Le second est revenu à droite en 2008 après vingt ans de représentation socialiste. Le maire UMP d'Arcachon, Yves Foulon, pourrait donc voir son heure arriver. Face à lui, le député PS sortant François Deluga, qui arraché ce siège lors d'une partielle en 2008, suivant l'élection de la députée UMP Marie-Hélène des Esgaulx au Sénat, partira avec la prime au sortant. Mais le redécoupage l'a privé de précieux réservoirs de suffrages, notamment Belin-Béliet, canton de droite conquis en 2009 mais que la commission constitutionnelle, suivie par Alain Marleix, a préféré placer dans la nouvelle 9e.
9e circonscription (Langon)
Abritant toujours la ville de Langon, cette nouvelle circonscription ne reprend cependant de deux cantons de l'ancienne 9e, Langon et Podensac. Les autres cantons proviennent des "chutes" des anciennes 7e et 8e. Les cartes sont donc en très grande partie redistribuées dans ce secteur. Sur neuf cantons, quatre penchent à droite, quatre à gauche, le dernier, Saint-Symphorien, ayant toujours voté à gauche sous la Ve République (en rouge sur la carte). Les rapports de force actuels indiquent un net avantage pour la gauche, avec seulement deux cantons, Bazas et Grignols, encore détenus par l'UMP. Le PS pourrait donc avoir ici un nouveau député, peut-être le maire de Langon Charles Vérité. L'UMP pourrait lui opposer Sylvie Dufranc, implantée à Labrède.
10e circonscription (Libourne)
Ce siège est faiblement redécoupé. La nouvelle 10e perd Pellegrue, à la périphérie du département, mais gagne Créon, dans la zone péri-urbaine bordelaise. Un chassé-croisé qui pourrait remettre en question le fragile équilibre électoral de cette circonscription détenue par l'UMP depuis 2002, mais à avec moins de trois points d'écart au second tour. En effet, si Pellegrue est classé de gauche sur notre carte (en orange), il est représenté par la droite depuis 1988. Créon affiche les mêmes caractéristiques, mais il vote pour le PS depuis 1976. La gauche semble très légèrement favorisée, suffisamment peut-être pour menacer le député UMP Jean-Paul Garraud. Il pourrait être une nouvelle fois opposé au poulain du maire PS de Libourne Gilbert Mitterrand, Philippe Buisson.
11e circonscription (Blaye)
Cette circonscription reste inchangée.
12e circonscription (La Réole)
Cette circonscription, entièrement nouvelle, reprend les cantons écartés de l'ancienne 9e, ainsi que celui de Pellegrue, venu de l'ancienne 10e. Sur le papier, la gauche semble favorisée. Sur le long terme, cinq cantons sur huit penchent plutôt vers elle. Si l'on examine la géopolitique actuelle, la droite est encore plus défavorisée, avec seulement deux cantons détenus, Pellegrue et Sauveterre-de-Guyenne. De quoi peut-être tailler un nouveau fief à Martine Faure, députée socialiste de l'ancienne 9e implantée dans le canton d'Auros. A droite, l'UMP pourrait présenter Yves d'Amecourt, conseiller général de Sauveterre-de-Guyenne.
A quoi faut-il s'attendre...
Si les rapports de forces restent les mêmes en 2012 dans les circonscriptions non redécoupées, la gauche pourrait sortir gagnante de ce remodelage. La 12e circonscription lui semble promise, et si elle risque fort de perdre la 8e, elle pourrait regagner la 10e sur la droite.
Emmanuel SAINT-BONNET